Le feuilleton des Éphémérales

Si les Éphémérales étaient initialement un modeste projet de land art, ils se sont rapidement imposés comme un vaste programme éditorial écrit et illustré par ma pomme et publié, faute de mieux, aux éditions du même nom. Créé à parution du premier ouvrage, ce blog nous balladera dans les coulisses de ce projet jusqu'à sa clôture en 20??. Ecrivez-moi

mardi 14 février 2012

Cosmogonie

Le Scribe partait en live et se mit à me refaire une cosmogonie farfelue en mélangeant à peu près tout, comme s'il avait zappé en accéléré dans l'immense bibliothèque des mythes et hypothèses.

En image, ça donnait à peu près ça :


Au commencement était le big bang.


Progressivement, les planètes se mirent en place et la Terre eut droit à une lune et un soleil pour décor nocturne et diurne.


Au bout d'un temps qui dépasse largement notre entendement, un drôle de singe carnivore se mit à parler et à réinventer le monde : il venait d'être chassé d'une espèce d'Eden Park pour cause de déforestation et tentait de vivre à ras de sol dans un monde hostile, en se serrant les coudes avec ses congénères. De cette proximité, il puisa le désir et progressa plus vite encore.


Malheureusement, cet animal a rapidement acquis une fâcheuse caractéristique : il "est fier d'avoir le plus gros cerveau de tous les primates mais s'efforce de cacher qu'il a aussi le plus grand pénis, préférant attribuer cet honneur au puissant gorille. Mensonge !" (D. morris. le Singe nu).
Cet écart dans le non-dit gâcha le désir et le monde commença à aller Caïn-caha.



C'est à ce moment-là qu'on s'est mis à parler dans tous les sens.



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