Le Scribe partait en live et se mit à me refaire une cosmogonie farfelue en mélangeant à peu près tout, comme s'il avait zappé en accéléré dans l'immense bibliothèque des mythes et hypothèses.
En image, ça donnait à peu près ça :
Au commencement était le big bang.
Progressivement, les planètes se mirent en place et la Terre eut droit à une lune et un soleil pour décor nocturne et diurne.
Au bout d'un temps qui dépasse largement notre entendement, un drôle de singe carnivore se mit à parler et à réinventer le monde : il venait d'être chassé d'une espèce d'Eden Park pour cause de déforestation et tentait de vivre à ras de sol dans un monde hostile, en se serrant les coudes avec ses congénères. De cette proximité, il puisa le désir et progressa plus vite encore.
Malheureusement, cet animal a rapidement acquis une fâcheuse caractéristique : il "est fier d'avoir le plus gros cerveau de tous les primates mais s'efforce de cacher qu'il a aussi le plus grand pénis, préférant attribuer cet honneur au puissant gorille. Mensonge !" (D. morris. le Singe nu).
Cet écart dans le non-dit gâcha le désir et le monde commença à aller Caïn-caha.
C'est à ce moment-là qu'on s'est mis à parler dans tous les sens.
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